Brest |
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Étymologiquement, Brest signifie "colline" ; il est vrai que la ville est posée sur un plateau en pente douce. Depuis 1974, la communauté urbaine réunit Brest à 8 communes voisines, soit 221600 brestois. Ville universitaire, Brest est aussi la capitale de l'océanographie. Ses instituts attirent 60% des chercheurs de cette discipline.
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Unique témoin de l'histoire du vieux Brest, le Château apparaît au 11e s. sur un site déjà fortifié par les Romains. À cette époque, Vauban modernise le système de défense, avec la transformation des terrasses à canons. Le château, qui a été restauré après la dernière guerre, abrite notamment la préfecture maritime. |
Sur les remparts, on accède au musée de la Marine par la tour Madeleine (3e - 15e s.). Au fil de la visite on débouche sur le chemin de ronde de la tour Paradis (15e s.) et dans le donjon (14e - 17e s.). | |
Située face au château, sur l'autre rive de la Penfeld, la Tour Tanguy, ancienne bastille de Quilbignon (14e s.) domine l'arsenal. | |
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Le Cours Dajot est une promenade sur les remparts édifiée en 1769 par des forçats, elle porte le nom de l'ingénieur qui en établit les plans. La Tour Rose, édifiée par l'American Battle Monuments, commémore l'accueil des Brestois aux Américains lors de la Grande Guerre. Détruite en 1941, rebâtie à l'identique en 1958, elle bénéficie toujours de l'extraterritorialité. |
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La majestueuse Rade de Brest en dit long sur le mariage de la ville avec la mer : son port, consacré à la marine pendant des siècles, accueille aussi des ferries et des paquebots de croisière. Il abrite Océanopolis, un complexe qui présente les milieux naturels de toutes les mers du globe. Il accueille aussi, tous les quatre ans, un rassemblement de navires anciens, les vieux gréements, qui passionne les amateurs de voile.
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En 1631, Richelieu décide la création du port de Brest. Un demi-siècle plus tard, Colbert développe ses installations sur les rives de la Penfeld, dont l'estuaire encaissé et sinueux, protège parfaitement des tempêtes les petits navires de l'époque. Puis, de 1740 à 1790, Choquet de Lindu entreprend la construction d'un véritable arsenal. À la fin du 19e s., une digue est érigée, délimitant une vaste rade-abri. Sur cette longue jetée, deux épis permettent l'accostage des grandes unités. Les bassins 8 et 9 sont de dimension suffisante (environ 320 m sur 50 m) pour accueillir les plus grands vaisseaux de la flotte française. Le quai de l'armement est utilisé pour la maintenance des navires. Le quai des flottilles concentre la majeure partie des unités de combat de la flotte de l'Atlantique.
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Lors de la visite de l'arsenal on découvre la base sous-marine (65 859 m2) construite en 500 jours par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Malgré 10 impacts de bombes de 6 t au cours du bombardement du 5 août 1944, elle est restée intacte. Dans ses alvéoles, on répare aujourd'hui les navires de faible tonnage.
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En 1861, l'embouchure de la Penfeld ne suffisait plus aux marines militaire et marchande. On créa le Port de commerce, dont le trafic commercial avoisine aujourd'hui les 2 000 000 t par an. C'est aussi un centre de réparation navale, qui abrite la plus grande forme de radoub du monde (420 m de long, 80 m de large). Elle peut notamment accueillir des plates-formes pétrolières de forage (plus de 500 000 t).
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Les Fêtes maritimes du 17 au 20 juillet 2008 25 pays, 15000 marins, 2000
bateaux |
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Océanopolis : le parc de la découverte des océans unique en Europe
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Avant de partir
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