Saint_Flour

Saint-Flour : Capitale de la Haute-Auvergne

Saint-Flour tire de son site naturel l'essentiel de sa beauté et lui emprunte un aspect majeur de sa personnalité. Topographiquement, c'est une ville originale divisée en trois parties : de part et d'autre de la rivière l'Ander (ou le Lander), le faubourg (la ville basse) avec ses vieilles rues qui dégringolent la pente jusqu'au Pont vieux et ses quartiers récents qui s'étirent sur la rive gauche, le long de la nationale 9 ; la vieille citée (la ville haute), juchée comme un nid d'aigle sur son promontoire basaltique, à 885 mètres d'altitude ; enfin, les quartiers résidentiels qui, à l'ouest et au nord-ouest, l'ont fait déborder bien au-delà de ses anciennes limites.

SAINT-FLOUR Pierre Chassang (Editions SAEP)

Saint-Flour a été l'arrivée d'une étape du Tour de France en 1999, 2004 et 2011.

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La ville se découvre à pieds en flânant dans ses ruelles qui conduisent toutes vers la place d'Armes, où trône la cathédrale Saint-Pierre. A côté, sont situés l'Hôtel de ville et le Musée de la Haute-Auvergne installés dans l'ancien palais épiscopal (XVII^ème siécle).
En faisant le tour de la place, dont l'architecture est remarquable, on arrive à la maison Consulaire dotée d'une belle façade Renaissance (Musée A. Douet). A quelques pas de là, la terrasse des Roches offre un magnifique panorama sur la ville basse, la campagne sanfloraine, et les Monts de la Margeride.
En quittant la place par la rue de la Rollandie et la rue de la Frauze qui longe les anciens remparts pour découvrir la porte du Tuile (une des anciennes portes de la ville) la rue des Lacs conduit sur le foirail très animé lors des marchés à bestiaux.
Les allées ombragées de la promenade conduisent vers le cours Spy des Ternes où est élevée le monument Georges Pompidou (Hajdu sculpteur 1975).

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L'avenue des Orgues (orgues basaltiques) permet de quitter la ville haute et d'arriver à la ville basse où est située l'Eglise Sainte-Christine d'où l'on peut, en empruntant le chemin des Chèvres, remonter à la place d'Armes où se trouvent la cathédrale Saint-Pierre, le palais épiscopal et la Maison consulaire .

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La ville basse où est située l'Eglise Sainte-Christine

La cathédrale Saint-Pierre, d'un style gothique sévère et très dépouillé, fut entreprise en 1396 et se termina à la fin du XV^ème siécle. Dans la chapelle absidiale, les vitraux réalisés par la Manufacture nationale de Sèvres et offerts par le roi Louis-Philippe, content la légende dorée de saint Florus choisissant ce lieu pour y construire un sanctuaire qu'il aurait pu dédier à l'archange saint Michel, souvent associé aux sommets. Ils content aussi la création mieux assurée, sept siècles plus tard, d'un monastère bénédictin par l'Auvergnat Odilon de Mercoeur, cinquième abbé de Cluny.

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Près de Saint-Flour le site du château d'Alleuze

Dans la descente de la ville haute vers la ville basse, sur la droite, deux routes conduisent à Alleuze, l'une par Cousergues, l'autre par Villedieu.

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Si le site a compté depuis longtemps un château, l'actuelle construction, ruinée, date des 13ème et 14ème siècles.

L'évêque de Clermont réorganisa les terres épiscopales situées dans la région de Saint-Flour et reconstruisit le château d'Alleuze sur le modèle de l'époque : un simple donjon carré flanqué de quatre tours rondes.

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Alleuze devint le point d'appui principal des évêques dans la région de Saint-Flour comme avant-poste contre les compagnies anglaises.

A la fin du 14ème siècle, les anglais sont aux portes de Saint-Flour. Les troupes envoyées pour défendre la ville ne peuvent rien contre elles. Le château de Alleuze est en partie détruit.

Pour en savoir plus
http://www.cybercantal.org/Saint-Flour-Nord/index.htm
http://www.cybercantal.org/Saint-Flour-Sud/index.htm

carte Cantal