Rosporden,
la Cité des Étangs
| Rosporden est bordée par trois étangs formés par les eaux de l'Aven. | |||||
La légende veut que l'origine de son nom, Ros-Preden, la colline de Preden, remonte au début du Xe siècle, moment où le comte Preden, pour assurer sa défense, construit sur le tertre qui domine les marais une motte féodale. Pour protéger ce pays souvent inondé, il édifie une digue de terre qui barre la vallée de l'Aven, créant ainsi un grand étang où il installe un premier moulin. |
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| En réalité, ce nom indique que
les Bretons, venus d’Outre-Manche, ont investi cet endroit. En effet,
« Ros » signifie en breton « tertre » et « Preden »
veut dire « Breton ». Rosporden signifierait donc "tertre des
Bretons". |
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Rosporden devient,
dès le XIe siècle, une chatelline dépendant des Ducs de Cornouaille. Les Princes sont,
à cette époque, les artisans de la reconstruction de la Bretagne. La motte féodale est
brûlée en 1116 et remplacée par une place fortifiée. Le village grossit tout en
restant une Trêve dépendant de la paroisse d’Elliant. Au XIVe siècle, Jean III créa le Vicomté de Rosporden au profit de Jean de Bretagne, son fils. Ce dernier fait construire la route de Tourc’h. Une guerre de succession éclate à la mort de Jean III le 30 Avril 1341, entre les partisans des Penthièvre et les partisans des Monfort. Cette guerre ravage Rosporden et ses campagnes. Rosporden mettra un siècle avant de s’en relever. En 1594, Rosporden vit un nouveau drame. La ville est brûlée par l’espagnol Dom Juan D’Aguila. Il faut attendre le XVIIe siècle pour voir sa reconstruction par Jégo de Keroulien, Gouverneur de Conq. Rosporden est à nouveau secoué en 1675 par la révolte des « bonnets rouges ». La ville y perd sa cloche, confisquée par les agents du Roi. |
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En 1760,le Duc D’Aiguillon, gouverneur de Bretagne, entreprend la construction d’une nouvelle route Quimperlé-Quimper via Rosporden. Deux ans plus tard, la chaussée de l’étang est réalisée (une pierre gravée commémorant cet évènement est toujours visible). Elle est longue de 100 m, traversée de 5 vôutes pour l’écoulement des eaux. L’arrivée du train en 1863 marque le vrai « décollage
économique » de Rosporden. En 1900, une tréfilerie s’installe. Les salaisons, les beurreries, les cidreries connaissent une belle prospérité. En 1918, s’ouvrent les manufactures de chaussures puis celle de produits d’entretien. À partir de 1920, les conserveries (légumes,poissons,...) connaissent un essor important. En 1974, les deux communes de Rosporden (plus industrielle) et de Kernevel (plus agricole) s’associent. La partie Nord de la Commune de Melgven (la butte) est rattachée à Rosporden en 1976.
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| L'église Notre-Dame Elle est élevée en bordure du 1er étang. |
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Au XVIIe siècle, l'église fut reconstruite et son maître-autel, en bois sculpté, fut alors enrichi d'un beau retable.
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| Le circuit des chapelles C'est dans neuf chapelles disséminées autour de Rosporden
que venaient se recueillir les pèlerins effectuant le Tro Breiz (tour de Bretagne),
pèlerinage dont l'origine remonte sans doute au XIIe ou au XIIIe siècle. |
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| - La Chapelle Saint-Éloi Elle est située non loin du centre de Rosporden, sur
l’ancienne route de St Yvi et bâtie sur l’ancienne voie romaine de Cascadec à
Locmaria.
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| - La Chapelle de Cadol Dédiée à saint Grégoire, elle date du XVIIe siècle. Son clocher a été frappé par la foudre en 1915.
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| - La Chapelle de Coat-an-Podou D'abord dédiée à saint Cado, puis à Notre-Dame, cet édifice du XVIe siècle fut partiellement restauré par les Monuments historiques en 1957. Le pignon, de la même facture que celui de la chapelle de Cadol, provient probablement du même atelier.
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| - La Chapelle de Loc-Jean Rattachée à la commune de Rosporden, elle fut édifiée au
XVIe siècle par les moines hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Elle est dotée d'un
clocher remarquable : mur flanqué d'une tourelle.
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| - La Chapelle de La Véronique Édifiée sous l'impulsion du baron de Kermeno, seigneur de Goarlot qui possède un vaste fief s'étendant sur Bannalec, Melgven, et Kernevel, jadis appelée Locmaria ou Itron Varia ar Véronik, cet édifice en forme de croix fut construit au début du XVIIe siècle. Ses sablières sont ornées de belles scènes de chasse.
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- La Chapelle de Locmaria-an-Hent Ancienne halte sur le chemin du Tro-Breiz, elle a été édifiée au début du XVIe siècle.
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| Sur le placître, un ossuaire de la fin du XVe siècle est orné d'une croix de granit avec une Vierge à l'Enfant. | |||||
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- La Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle Située dans le bourg de Créac'higuel, elle fut reconstruite aux XVIIIe et XIXe siècles.
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- La Chapelle de La Trinité Construite au début du XVIe siècle par l'atelier de
Saint-Herbot, elle fut restaurée au XIXe siècle.
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Sa nef, lambrissée, est composée de cinq travées. |
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- La Chapelle du Moustoir Cet ancien prieuré de l'abbaye du Mont-Saint-Michel est située sur Kernével à 6 km au sud de Rosporden. Il date du début du XVIIe siècle. La chapelle est toujours en cours de restauration. Elle est dotée d’un portail à colonnettes à torsades.
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