La Rade de Lorient |
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Lorient voit le jour en 1666, lorsque la Compagnie des Indes Orientales ouvre un chantier de construction navale au fond de l'ancienne rade. Destinés au transport des épices, des navires sont mis en chantier dont "Soleil d'Orient", le site devient "Chantier de l'Orient", puis l'Orient. D'ici sont partis vers Macassar, Chandernagor ou Madras, les vaisseaux de haut-bord. De la route de l'or, de la soie, des épices, du thé, ces navires transporteront en fret retour les cotonnades des Indes, les porcelaines de Chine, les bois d'Afrique, les gravures des îles Bourbon ou Madagascar ... |
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Au fil de ses trois siècles Lorient confirmera sa vocation maritime. Les guerres de Louis XIV provoquent la ruine des compagnies commerciales, mais attirent la Marine Royale. L'arsenal militaire se développera au cours de la première guerre mondiale, puis un port de pêche moderne à Keroman (2ème de France après Boulogne) et un port de commerce à Kergroise. |
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Lorient a été reconstruite après les bombardements intensifs de la Seconde Guerre Mondiale. |
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La visite de la rade à
bord d'une vedette permet de découvrir et d'assister, depuis la mer, au spectacle
panoramique vivant et coloré de ce carrefour maritime. |
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L'ancienne base de sous-marins Stosskopf | |
Les trois
blocs de la base furent construits à une vitesse record. Bâtis en 1941, les deux
premiers, longs de 130 m et hauts de 18,50 m, disposaient de treize alvéoles pouvant
accueillir des sous-marins. Le troisième bloc (1943) est long de 170 m et haut de 20 m. Il possède une toiture épaisse de 7,50 m de béton armé. Au lendemain de la guerre, la Marine prit possession de la base pour y installer la deuxième escadrille des sous-marins de l'Atlantique, dissoute en 1995.
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