Préfecture du Finistère, capitale de la Cornouaille,
Quimper compte 67127 habitants. Ville de
légendes et d'histoire, installée depuis des temps immémoriaux à la croisée
de deux rivières, le Steir et l'Odet. Cette position de confluent, en breton
"Kemper", donne son nom à la ville, enchassée au cœur des 7 collines que ces
rivières ont creusé.
Cette situation géographique particulière a de tous
temps conféré à Quimper le rôle de plaque tournante vers les "pays de
Cornouaille", qu'ils soient maritimes ou terriens, et de centre de commerce
et d'affaires. Depuis 1989, Quimper fait partie du réseau national des
Villes et Pays d'art et d'histoire. Ce label est décerné par le ministère de la Culture
et de la Communication aux collectivités qui animent leur patrimoine. |
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Le vieux Quimper
La cathédrale Saint-Corentin
La Place Saint-Corentin
La Place Laënnec
Le Palais Épiscopal
L'église Saint-Mathieu
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Le vieux Quimper
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- Les fortifications Comme celle de la ville, l'histoire des
origines des fortifications demeure obscure.
L'enceinte primitive, peu étendue n'englobe que les environs immédiats de
la cathédrale (Tour-du-Chastel). Au XIVe siècle la ville a quitté son
écrin du Haut Moyen-Âge. Un rempart en pierres, à mâchicoulis, surmonté d'un
chemin de ronde a succédé à cette première enceinte.
La cité médiévale de Quimper est close par 1500 mètres de murailles baignées
par le Frout, l'Odet et le Steir. |
Quelques tronçons des anciens remparts
subsistent encore. Au niveau de la rue par laquelle se
faisait l'accès au pont levis de la ville close on aperçoit l'ancien rempart et une échauguette (petite tour de défense).
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Le palais de l'évêque a été construit
derrière le rempart sud de
la ville au XIIIe siècle.
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- Les maisons à pans de
bois et à encorbellement
De nos
jours à Quimper, 73 maisons à pans de bois sont conservées, certaines
ont retrouvé leur aspect du XVIe ou XVIIe siècle.
Avec la couleur, c'est un nouveau visage de la ville qu'elles permettent
d'entrevoir. |
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Témoignage d'un
savoir-faire médiéval, les maisons à pans de bois, font partie depuis
longtemps du paysage urbain.
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Ainsi, il
est possible d'imaginer Quimper au temps des ducs, lorsque deux pouvoirs
rivalisaient, le pouvoir de l'évêque dans la ville close et celui des ducs
sur l'autre rive du Steïr, dans la Terre au Duc.
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La plus belle maison à
encorbellement, datée du XVIè siècle, s'élève à l'angle de la rue Kéréon et
de la rue des Boucheries. |
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La cathédrale Saint-Corentin
Il s'agit de l'une des premières cathédrales gothiques de
Bretagne.
Il fallut trois longs siècles pour l'édifier. Les travaux
débutèrent, au XIIIè siècle, par la construction du choeur, dans lequel fut
incorporée l'ancienne chapelle Notre-Dame.
Façade, tours et nef viendront au XVè siècle, après les
guerres de succession qui secouent le duché de Bretagne.
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Mais ce n'est qu'à partir de 1856 que les flèches de
pierre, inspirées de celles de Pont-Croix (XVè siècle), domineront Quimper.
Si les deux tours carrées, hautes de 76 mètres et
couronnées de deux galeries superposées, sont de style breton, la façade à porche
unique surmontée de deux grandes ouvertures rappelle la manière anglaise.
Parmi les sculptures des voussures du porche, on distingue le lion des Montfort et les
écus des nobles de la Cornouaille.
Entre les flèches campe la statue du légendaire roi Gradlon.
Elle est l'œuvre du statuaire Ménard et du sculpteur Lebrun.
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À l'intérieur on remarque d'emblée la déviation des axes
entre la nef et le chœur.
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Selon l'hypothèse la plus
plausible, les bâtisseurs successifs ont voulu se servir des fondations de
deux édifices antérieurs : au chœur du XIIIè siècle, on intégra la chapelle
abritant le tombeau d'Alain Canhiart (le vainqueur des Normands au XIè
siècle) tandis que la nef fut rebâtie, au XVè siècle, à l'emplacement d'une
église romane du XIè siècle.
La déviation de l'axe entre
choeur et nef est bien visible sur ce plan
du XVIIIè siècle dû au Président de Robien. |
Dans le chœur, on remarquera le maître-autel du XIXè siècle, un chef
d'œuvre d'orfèvrerie et les vitraux du XVè siècle.
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La voûte de la nef avec ses polychromies
retrouvées et restituées en partie lors des travaux de restauration de la
fin du XXe siècle.
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Les déambulatoires sont
bordés de chapelles latérales décorées par des peintures.
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La Place Saint-Corentin
Elle constitue le point central de la Ville de
Quimper, elle est située au cœur du quartier historique, elle a été rénovée
il y a quelques années afin de remplacer l'ancien parking qu'elle abritait
par un espace pavé et piétonnier.
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La Place Laënnec
Quimper est la ville natale du chirurgien Laënnec (17 février 1781), le
fondateur de l'anatomo-clinique et l'inventeur du stéthoscope. |
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Le Palais Épiscopal : un manoir du XVIè
siécle et un musée
Édifié sur l'emplacement de l'ancien évêché construit par Bertrand de
Rosmadeuc, il ne contient plus, à l'intérieur, qu'un escalier monumental à
vis, seul
reste de la construction primitive.
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Cet édifice remarquable, au sud de la cathédrale, est
constitué de deux ailes perpendiculaires encadrant le logis de Rohan.
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Le logis de Rohan
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L'aile qui longe la rue du Roi-Gradlon fut détruite à la
fin du XVIè siècle et reconstruite au XVIIè siècle.
L'aile qui longe les quais au bord de l'Odet fut élevée au
XVIIIè siècle et remaniée en 1866 par l'architecte quimpérois Joseph Bigot (1807-1894)
à qui l'on doit aussi les flèches de la cathédrale et le cloître situé à côté du
jardin de l'Évêché.
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Créé en 1846 par la Société d'archéologie du
Finistère, le Musée départemental breton s'y installa dès 1911.
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L'église Saint-Mathieu : une paroisse à
l'extérieur des remparts
La paroisse de Saint-Mathieu s'étend sur la terre au Duc,
faubourg de la ville de l'évêque.
L'église, construite en 1896 remplace une église du XVIè
siècle dont on a conservé le vitrail de la maîtresse-vitre.
Au XIXè siècle, c'est dans ce quartier que s'installent
les premières conserveries, les lycées, la gendarmerie, la poste, sur les terrains des
anciens couvents.
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