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À l'extrémité Ouest de la Cornouaille, la pointe du Raz est un des sites les plus saisissants de la côte atlantique qui attire chaque année près d'un million de visiteurs en provenance de toute l'Europe. Il est maintenant classé "grand site national". Ici, les millénaires ont façonné une nature chargée de rêves et d'imaginaire. Cet éperon rocheux s'enfonce dans le terrible raz de Sein. Selon l'adage, «nul n'a passé sans peur ou sans douleur» celui de Sein.
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Le phare de La
Vieille et la tourelle de La Plate assurent le balisage de cette zone
particulièrement dangereuse en raison de courants de marées parmi les plus puissants
d'Europe. |
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La tour carrée en pierres apparentes de La Vieille fut bâtie de 1882 à 1887 sur le rocher de la Gorlebella. Elle s'élève à 26,90 mètres au-dessus du sol et 36 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le 15 septembre 1887 fut installé un feu fixe, secteurs blancs rouges et vert au sommet de la tour. En octobre 1904 arrive le feu à occultation
toutes les 5 secondes et l'installation d'un brûleur à incandescence par le pétrole. |
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La construction de la tourelle de La Plate a été décidée le 5 juin 1886. Le chantier est ouvert en 1887 puis interrompu pendant 5 ans car le vapeur nécessaire pour la construction, la Confiance, est utilisé ailleurs. Les travaux reprennent en 1893 et sont pratiquemnt achevés en 1896 : la tourelle octogonale sur une base cylindrique, toutes deux en béton armé, s'élève à 9,50m de hauteur au dessus des plus hautes mers. Le 4 décembre 1896 lors d'une violente tempête la tourelle est décapitée.Les travaux de reconstruction sont entrepris sans attendre durant l'été 1896 mais ils présentent de telles difficultés qu'ils ne sont achevés qu'en 1909, après 12 ans d'effort.
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La statue de Notre-Dame des Naufragés Cette oeuvre du sculpteur Godebsky fut érigée
en 1904 à la suite de la crise sardinière sur les plans du chanoine Abgrall qui était
architecte. Godebsky, artiste de grand talent, a taillé cette uvre monumentale de
plus de 11 tonnes en souvenir de son fils mort au Tonkin. |
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La Baie des Trépassés Elle a donné son nom à la seul plage de sable qui la borde. Boë an Anaon en Breton, cette plage a triste réputation : une légende raconte qu'autrefois les cadavres des naufragés s'y échouaient fréquemment. Mais les courants s'y opposent et cette plage doit son nom sinistre à un abus de language : elle s'appelait à l'origine Boë an aon, la baie de la rivière.la baie est devenue aujourd'hui le paradis des baigneurs et des surfeurs qui profitent de son eau limpide et vivifiante. Il est vrai qu'avec la pointe du Raz d'un coté, la pointe du Van de l'autre, l'île de Sein et l'îlot de Tevenec en face, cette plage jouit d'un panorama incomparable.
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