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Peumerit

Petite commune rurale nichée au creux du Pays Bigouden à 5 km à vol d'oiseau de la mer, Peumerit est dotée d'un patrimoine varié.

Elle a conservé de nombreux vestiges de l'ère préhistorique : dolmens, menhirs, stèles, souterrains de l’âge du fer.

Peumerit possède un patrimoine religieux qui jalonne son territoire.
 

 



 

Dans le village de Saint Joseph, tout proche de Peumerit, une jolie chapelle du même nom.
 
La chapelle de Saint Joseph est située dans un bel enclos de verdure. Rectangulaire, d'environ 15 mètres de longueur sur 6 mètres de largeur, elle présente extérieurement l'aspect d'un édifice très sobre du XVIIème siècle.

La façade ouest est percée d'une belle porte en plein centre entre deux puissants contreforts qui traversent la muraille.
Une petite fenêtre cintrée aux arêtes vives décore le pignon que domine le clocheton assis sur une souche carrée et qui élève la chambre de la cloche entre deux corniches. Le tout s'amortit d'un dôme à double bosse surmonté d'une belle croix de fer forgé.

En 1980, elle était en ruine et menacée de destruction. La végétation l'envahissait et depuis plusieurs années le pardon (3ème dimanche après Pâques) ne se célébrait plus. Devant cette situation alarmante, un groupe de personnes décidées à la sauver se constitue en l'association « les Amis de la chapelle de Saint Joseph ».

Epaulée par l'association « Breizh Santel » les premiers chantiers de restauration débutèrent. La charpente fut déposée et les maçonneries consolidées pour accueillir la nouvelle toiture.

 



 



 

Une balustrade de bois tourné règne à l'entrée du chœur. Un retable lambris représente Sainte Anne et la Vierge enfant, Saint Joachim, Saint Joseph et l'Enfant Jésus. De chaque côté sur le mur, le décor prend naissance : un grand bouquet rayonnant à droite et un Saint Charles Borromée en prière à gauche.
 



 
Au fond de la chapelle une tribune a été reconstituée en 1993.

 

 

Lors des travaux de restauration, on a découvert un ensemble exceptionnel de peintures murales apparaissant en plusieurs endroits sous le badigeon de chaux blanche.
Des spécialistes alertés en affirmaient l'intérêt. Une longue et laborieuse attente commençait pour obtenir la restauration de l'ensemble.
 



 
De style très naïf du XVIIème siècle, repris au XVIIIème et XIXème, elles constituent un témoignage très rare du décor traditionnel des chapelles bretonnes.