Locronan




Coucher de soleil sur la baie de Douarnenez
La ville vue du ciel
Historique La Place de la Mairie La Grande Place : la place de l'église L'église Saint-Ronan			La chapelle du Pénity La chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle La chapelle Ar-Zonj Le Fest-Noz du 8 août 2007

Locronan : "lieu de Ronan" Saint Ronan, moine irlandais, arriva vers le Xè siècle en pays de Léon puis s'installa dans la forêt de Névet, proche du bourg. Après sa mort près de Lamballe, selon la légende, deux boeufs auraient rapporté son corps à l'endroit où s'élève l'église actuelle qui lui est dédiée.
Prospérité et marasme À partir du XVè siècle, la région de Locronan se spécialise dans la production du chanvre, d'où naît une industrie prospère de la toile à voile. La manufacture de Locronan en fera commerce dans l'Europe entière, équipant les lourds galions espagnols chargés d'or des Amériques, les navires de l'Invincible Armada, les vaisseaux de la marine royale de France, et les fières caravelles de la Compagnie des Indes. La renommée de ses toiles atteindra même le Nouveau monde. Leur expédition se faisait par le port de Pouldavid, aujourd'hui le Port-Rhu de Douarnenez. Shakespeare lui-même utilisera le terme lokram (déformation de Lokournan, ancien nom de Locronan) pour désigner une toile. Puis la prospérité déclina lentement, avec la perte progressive de clients, comme la Compagnie des Indes, et l'éclatement du marché. L'abandon de la marine à voile au XIXè siècle, et la concurrence de la production industrielle portèrent l'estocade à la fabrication artisanale de toiles.
Une nouvelle richesse : le tourisme À partir de 1912, la maire Charles Danièlou entreprend avec les habitants de conserver et de reconstituer le patrimoine architectural, amenant ainsi les touristes, dont le nombre ne cessa d'augmenter d'année en année.
La Place de la Mairie


La Grande Place Sise au croisement de deux anciennes voies romaines, la prestigieuse Place de l'église est classée par les Monuments historiques. Devenue centre commercial et lieu de pèlerinage, elle est bordée par quatorze maisons de granite construites aux XVIIè et XVIIIè siècles par les notables, officiers du roi ou négociants prospères enrichis par la production et le commerce de la toile à voile. Ces demeures abritaient l'hôtel de la Compagnie des Indes, le Bureau d'enregistrement royal des toiles, les riches marchands de toile, les notaires, les officiers du Roy ... Ces demeures et les rues avoisinantes ont servi de cadre au tournage de plus de 30 films ou courts métrages français et étrangers, dont d'Artagnan de Claude Barma, Tess de Roman Polanski et Chouans de Philippe de Broca.

Avant l'installation de l'eau courante, la seule source d'eau potable était le puits communal au milieu de la place.			Le va-et-vient incessant des habitants qui venaient puiser l'eau est remplacé de nos jours par celui des touristes qui viennent admirer le très bel ensemble architectural de la place classée par les Monuments historiques.

des promenades en char à banc pour les petits et les grands Écoutez


De la place rayonnent de petites rues où sont installés commerçants, artisans et artistes : bijoux, céramique, coutellerie, sculpture sur bois, savonnerie, tissage, travail du cuir et de l'étain, verrerie, vitrail ...

Rue du Four

Rue Saint Maurice			Rue du Prieuré

L'église Saint-Ronan : une église en forme de cathédrale Elle fut édifiée sur la grande place, entre 1420 et 1470, grâce aux donations des ducs de Bretagne Jean V, Pierre II et François II, venus en pèlerinage "pour prospérer en fruit et en lignée", car saint Ronan s'était vu confier, bien malgré lui, l'héritage du culte païen de la Fécondité. Écoutez la sonnerie de midi
Elle est un des plus beaux spécimens de l'art ogival flamboyant du XVè siècle. On y entre par un vaste porche, qui s'ouvre par un arc en plein cintre, à l'avant de la tour, posé sur ses quatre piliers. Sa haute flèche octogonale, trois fois foudroyée, fut définitivement abattue en 1808.



Le duc Jean V avait souhaité une église qui rappelât une cathédrale. La nef, divisée harmonieusement en trois parties, avec son chevet lumineux, ses voûtes en pierre et ses croisées d'ogives, donnent effectivement une impression de longue perspective. L'église s'enrichit d'un mobilier exceptionnel : retables, statue de saint Corentin, premier évêque de Quimper, et de saint Ronan.





Sur la chaire à prêcher (1707), des médaillons retracent la vie de Saint Ronan.

La chapelle du Pénity Elle est accolée à la droite de l'église et communique avec celle-ci. Elle fut construite au début du XVIè siècle par la duchesse Anne venue en pèlerinage sur l'emplacement de l'église primitive pour avoir un enfant qu'elle appèlera Renée.
La chapelle abrite le tombeau de saint Ronan. Le gisant du saint, en haut relief, bénit de la main droite, tandis que, de la gauche, il enfonce sa crosse dans la gueule d'un monstre. Il repose sur six anges, cariatides qui le portent de leurs ailes à une hauteur suffisante pour que l'on puisse se placer sous la statue, s'attirant ainsi sa bénédiction.





La chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (XVè siècle) Située à 200 mètres en-dessous de la place, on y accède par l'étroite, pentue et pittoresque rue Moal.
Son clocher à lanternon du XVIIè siècle émerge du feuillage. Devant la chapelle se dresse un calvaire.
Restaurée maintes fois depuis le XVè siècle, elle possède de magnifiques vitraux modernes d'Alfred Manessier.

En contrebas, une fontaine monumentale dédiée à saint Eutrope dont l'eau s'écoule dans un vaste lavoir. Elle porte l'inscription "I. Conan, marchand de toile, l'an 1698".


La chapelle Ar-Zonj Située en haut de la montagne de Locronan (Plas ar Horn) et dédiée à saint Ronan, elle fut reconstruite en 1977.
C'est une des douze étapes de la Troménie. Héritière des cérémonies druidiques, c'est un des plus grands "pardons" de Bretagne, et certainement le plus original et le plus authentique. Elle n'a lieu que tous les six ans (du 7 au 15 juillet en 2007). La procession, de 12 km, reprend le tracé exact du parcours initiatique druidique, le nemeton qui était une enceinte sacrée chez les Celtes et un véritable temple naturel au milieu d'une forêt sacrée. Pour les Gaulois, comme pour l'ensemble des pays celtiques, le nemeton, quadrilatère d'une douzaine de km, inscrivait dans le paysage la représentation de la voûte céleste et des douze mois de l'année.

la chaire à prêcher extérieure en granite (1887)

Fest-Noz du 8 août 2007 à l'école Anne de Bretagne Des photos et des vidéos


Regardez les vidéos


Un excellent site à visiter avant de partir http://www.locronan.org/
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