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Guimiliau

 
 

Après avoir porté le nom de Ploë-Miliau (de plebs, "paroisse") et de son saint patron et fondateur saint Miliau, roi de Cornouaille, la commune prit celui de Guic-Miliau (de gwic, "bourg"), soulignant ainsi le caractère marchand de ses activités.

 

Guimiliau doit sa célébrité à son magnifique enclos paroissial.


 


Comme tous les enclos paroissiaux, il se compose :

- d'une église,

- d'un porche triomphal,

- d'un ossuaire

- et d'un calvaire.

 

Ce bel ensemble architectural édifié au XVIème et XVIIème siècle est un exemple du gothique flamboyant breton.
 



l'église et le porche triomphal
 


le calvaire et l'ossuaire
 

De l'église bâtie au 16ème ne demeure que le clocher (1530), le reste ayant été reconstruit dans les styles Flamboyant et Renaissance au cours du siècle suivant.

La tour, flanquée d'un escalier cylindrique, porte une galerie flamboyante autour d'une chambre de cloches à jour.
 



 
Le porche sud, daté de 1606-1617, ouvre son arcade en plein cintre à clef feuillagée, entre deux puissants contreforts d'angle, sous un fronton classique porté par deux colonnes cannelées et baguées.

Il est surplombé par la statue de saint Miliau auquel est dédié l'édifice.

 


 



 

A l'intérieur du porche se dressent de chaque côtés, les statues des apôtres au-dessous desquelles court une frise nous racontant l'ancien testament.

 

 

 



 


 

Un Christ bénissant Adam et Eve domine les portes géminées.
 


 

Au centre de l'enclos s'élève le calvaire que l'on pourrait sans nul doute qualifier d'un des plus beaux de Bretagne.

Edifié entre 1581 et 1588, il comporte plus de 200 personnages.

 


 

La construction, orientée selon un axe est-ouest est surmontée d'une croix à bubons au sommet de laquelle fait face au couchant le Christ crucifié.
 


 

La mace construite selon un plan octogonale est épaulée par quatre contreforts percés d'une arcade et décorée sur deux niveaux. Le niveau inférieur nous raconte l'enfance de Jésus et les premières heures de la Passion tandis que le niveau supérieur nous relatent les grandes heures de cette dernière.
 


 


 
 

 

Datant du XVIème et XVIIème, l'intérieur de l'église est simple et caractéristique du style breton. Elle est composée de deux nefs, de cinq chapelles latérales, d'un baptistère, d'un orgue et de trois retables.
 



 
Au sein du bâtiment, le somptueux baptistère en chêne édifié en 1675 est une sculpture baroque.

Les fonts sont surmontés d'un baldaquin de bois sculpté, le tambour accueille une succession de saints et le lanternon reçoit la représentation du baptême du Christ.



 

Les retables du XVIIème siècle représentent Saint Joseph, Saint Miliau et le Rosaire.



 

La prolixe chaire à prêcher de 1677, figurant évangélistes et sybilles, repose sur un pied gracile.



 

L'orgue, sculpté en 1677, montre le roi Soleil sur son char. Il a été restauré en 1989.

Des panneaux en bas relief représentent les patrons de la musique d'église, sainte Cécile et le roi David.