Guengat
GUENGAT, en breton
GWENGAD. Contrairement à ce que pourrait
laisser supposer la traduction littérale du breton, Guengat (gwenn gad) ne
signifierait pas « lièvre blanc ». La commune de Guengat, située à 13 km de
Quimper, fait partie du canton de Douarnenez.
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La mairie |
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Les bâtiments annexes restaurés |
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L'église saint Fiacre : XVè-XVIè-XVIIIè-XIXè siècles De cette église, construite au début du
XVè siècle, subsistent les piles massives, l'arc diaphragme à rouleaux biseautés, ses
supports, et les arcades en plein cintre. L'adjonction de constructions postérieures
confère à cet édifice à chevet plat un plan irrégulier. La nef, longue de deux
travées, offre un mélange de styles. Les arcades résultent des travaux de construction
de la chapelle dite « de Lanascol ». |
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Le calvaire à trois croix du placitre de l'église date du XVème siècle | |||||
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Des travaux de rénovation des lambris et des sablières ont été entrepris au cours du premier semestre de l'année 2012 : ci-dessous les magnifiques résultats de ces travaux. | |||||
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Le Trésor (1584) en bois et argent doré La croix de procession, réalisée par un orfèvre
signant Y.S., est montée sur une âme en bois. |
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Le vitrail de
l'église : la Passion (1571) Sur cette maîtresse-vitre, inspirée des grandes Crucifixions
finistériennes, six lancettes figurent les scènes de la Passion. Sont ainsi
représentés la Flagellation, le Portement de Croix, la Vierge éplorée, le bon larron,
le Christ en Croix, le coup de lance de Longin, un autre soldat tendant une éponge,
Marie-Madeleine, Jean et Joseph d'Arimathie, le mauvais larron, la Sainte Vierge soutenue
par Jean et les Saintes Femmes, la Déposition du Christ, la Résurrection et saint
Fiacre. |
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Le retable
(XVIIè siècle) en bois polychrome Une prédelle en gradins, gravée des monogrammes HIS et MAR, encadre le
tabernacle, dont la porte est décorée d'un calice. Les sculptures en bas relief figurent
le Portement de Croix, sainte Véronique et son voile, saint Fiacre, saint Pierre et saint
Paul. |
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La chapelle Sainte-Brigitte (XVIIè-XVIIIè siècle) Il
s'agit d'un édifice de plan rectangulaire. Le mur ouest supporte un
clocheton couronné d'un dôme et d'un lanternon portant un écusson qu'entoure
le collier Saint-Michel.
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L'intérieur de la chapelle est fait d'une seule nef sans piliers. L'autel et le retable datent du XVIIème siècle : le retable, encadré de deux colonnes corinthiennes, est formé d'un panneau central à six compartiments représentant la vie de sainte Brigitte de Suède en bas-relief. Cette sainte est née en 1303 en Suède, de famille royale, et devient veuve en 1344. Elle mène ensuite une vie de pénitence, d'austérité et de charité, et meurt à Rome en 1373 après avoir fondé l'ordre du Saint-Sauveur. |
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