Fouesnant
Juché à 60 mètres au-dessus du
niveau de la mer, le bourg de Fouesnant, célèbre notamment pour sa coiffe et son cidre,
domine la baie de La Forêt. Le cidre, le meilleur de Bretagne dit-on, fut longtemps une des principales richesses du pays. La production, délaissée pendant un temps, a repris et la fête des Pommiers, en juillet, est l'occasion de célébrer "le jus étincelant du fruit jaune et vermeil" du poète Frédéric le Guyader en 1901. Un équilibre se retrouve dans le paysage où mer et terres font bon ménage, ainsi que dans l'économie locale, qui cojugue un tourisme actif, une industrie agro-alimentaire de premier plan et une pêche en pleine relance. Le bourg a traversé paisiblement l'histoire jusqu'à la Révolution, où l'affaire Nédelec (1790-1793) marque une parenthèse dans la quiétude fouesnantaise. Alain Nédelec, cultivateur à la ferme du Cosquer, près de
Fouesnant, est élu juge de paix du canton en décembre 1790. Ne reconnaissant pas les
nouvelles lois révolutionnaires, il refusa d'exercer sa charge tant que celle-ci n'aurait
reçu confirmation de la main du roi. Il tint bon pendant deux ans et rallia à sa cause
des centaines de paysans. |
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L'église Saint-Pierre Édifiée à la fin du XIè siècle, remaniée au XVIIIè siècle à
la suite de l'effondrement de la tour-lanterne, elle offre d'harmonieuses proportions et
sa nef est un parfait exemple du style roman. Cette nef de cinq travées est entièrement
lambrissée et les fenêtres en forme de meurtrière sont percées dans l'axe des arcades. |
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Cap-Coz Cette langue de sable qui dépasse à peine le niveau de
plus hautes mers est située à l'entrée de l'anse de Penfoulic. |
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L'anse de Saint-Laurent De La Forêt-Fouesnant à Concarneau, un chemin côtier relie la
grande plage de Kerleven à celle des Sables blancs et offre une superbe balade au creux
des chemins ombragés de feuillus séculaires qui longe l'anse de Saint-Laurent et celle
de Saint-Jean. |
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Cette commune tient son nom (littéralement, la "pointe du moulin") d'un ancien moulin à l'emplacement duquel se trouvent aujourd'hui un sémaphore. Au départ, Beg-meil est le nom de lavancée de terre
qui sépare les 2 façades côtières du site. De part et dautre, les très belles
plages de sable fin bordées de pins et de cyprès se succèdent de façon quasi continue.
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