Douarnenez_Tréboul

Douarnenez et Tréboul


Douarnenez La baie Tréboul La tempête de mars 2008 Les Fêtes maritimes du 17 au 20 juillet 2008
DOUARNENEZ Douarnenez était déjà, au Ier siècle de notre ère, une importante cité gallo-romaine, dont l'économie reposait sur la production de garum (sauce au poisson proche du nuoc-mâm vietnamien). Au bas Moyen Âge, elle fut un centre de pêcherie appartenant au duc de Bretagne. Plus tard, par le port de Pouldavid s'écoula la production toilière du Porzay. Au début du XXè siècle, ses conserveries employaient plusieurs milliers de salariés. La fusion, en 1945, des communes de Douarnenez, Ploaré, Pouldavid et Tréboul a fait de la ville un des plus importants centres de pêche et de conserverie du littoral breton. De nos jours Douarnenez compte quatre ports : Tréboul pour la plaisance ; le nouveau port pour les chalutiers ; le vieux port appelé le Rosmeur pour la petite pêche côtière ; et le port Rhu, autrefois tourné vers le cabotage et aujourd'hui transformé en musée à flot. Ce musée, l'un des plus grands de ce type en Europe, ménagé avec des quais de pierres et des esacades de bois selon des techniques du XIXè siècle, se déploie sur les deux rives de la ria.	le port Rhu
	le bateau-feu
Le port du Rosmeur Premier port sardinier en 1901, on y comptait à l'époque près de mille chaloupes et vingt-six conserveries, Douarnenez est aujourd'hui passé au rang de cinquième port français de pêche fraîche. Tous les types de pêche y sont pratiqués : chalut, palangre, langouste, thon, maquereau et sardine. Le débarquement a lieu toutes les nuits à partir de vingt-trois heures. Une partie du poisson est expédiée au loin, dans le reste de la France et en Europe. L'activité se localise autour du nouveau port, un terre-plein jouxtant le Rosmeur et gagné sur la mer, où se trouvent la criée, les installations frigorifiques et les chantiers de réparation navale. La ville a su perpétuer la tradition des grandes fêtes, notamment la fête des bateaux et les fêtes maritimes. On peut y admirer des vieux gréements du monde entier.

La Chapelle Saint-Michel Ce petit édifice a été construit au XVIIè siècle. Il occuperait l'emplacement de la maison de Michel Le Nobletz, prédécesseur du missionnaire jésuite Julien Maunoir.


Les cinquante-deux panneaux des lambris, datés de 1674, représentent les taolennou de Michel Le Nobletz : vie et passsion du Christ, vie de la Vierge, évocation des anges, des évangélistes et des docteurs de l'Église. La chapelle a été classée par les Monuments historiques en 1957.

L'église du Sacré-Coeur Elle fut édifiée en 1874 d'après les plans de Joseph Bigot. Elles est de style néo-gothique et possède un mobilier qui date en grande partie de la fin du XIXè siècle.


La Chapelle Sainte-Hélène Jusqu'en 1875, Sainte-Hélène est l'église du quartier maritime du Rosmeur. Elle est située rue Anatole-France, au coeur du dédale de ruelles qui remontent du port du Rosmeur vers le centre ville.

De style gothique flamboyant, elle possède deux verrières anciennes, composées de quatre scènes chacune, exécutées au XVIè siècle, peut-être par un artiste espagnol. Elles relatent des scènes de la Passion du Christ. La nef est constituée de trois larges travées avec collatéraux sans transept, et se termine par un chevet à trois pans. Les grandes arcades en plein cintre reposent sur des piliers octogonaux. La chaire, avec abat-voix, date du XVIIIè siècle. Ses bas-reliefs illustrent l'invention de la Sainte Croix par sainte-Hélène. Placée contre un pilier, la statue de Jean Discalcéat, appelé aussi Yann Divoutou (Jean sans sabots) ou Santik Du (le petit saint noir), également honoré à Quimper, commémore l'humble père franciscain qui combattit la peste de 1349 au prix de sa propre vie.

TRÉBOUL Pour y accéder depuis Douarnenez, il faut emprunter le pont-viaduc qui enjambe la ria du port Rhu. Tréboul est à la fois un port de plaisance, une cité balnéaire (plage des Sables blancs) et un centre de thalassothérapie.	La plage des Sables blancs
La Chapelle Saint-Jean Elle a été construite au XVIIIè siècle, mais ses fenestrages, qui ne sont pas d'origine, datent du XVè siècle. Le clocher est gothique. Les vitraux, modernes, ont été conçus en 1986 par l'artiste douarneniste René Quéré et réalisés par le maître verrier quimpérois Jean-Pierre Le Bihan.



L'île Tristan. "Douarnenez" est la forme francisée (au XVIè siècle) de "Douar-an-Enez" (la terre de l'île), allusion à l'île Tristan, qui abrite l'estuaire du port Rhu. Le nom du damoiseau cher au coeur d'Iseut n'apparut qu'en 1368. L'île Tristan doit moins sa renommée aux trouvères pâmés d'amour qu'aux inoubliables crimes commis par La Fontenelle et ses soudards. En effet, durant les guerres de la Ligue, ce brigand fit de l'île un camp retranché, d'où il engageait des raids de pillage à travers la Cornouaille. Aujourd'hui site classé, cette île au cadre magnifique appartient au Conservatoire du littoral.


La Baie de Douarnenez Située entre la presqu'ile de Crozon au Nord, et la presqu'île du Raz (cap Sizun) au Sud, elle se distingue par la régularité de ses contours. Malgré des accidents secondaires, sa découpure dans les hautes terres de la Cornouaille dessine un immense bassin demi-circulaire de plus de 16 kilomètres de large sur 20 kilomètres de profondeur. Bien qu'à demi fermée à l'Ouest par le cap de la Chèvre, elle s'ouvre dans le golfe de l'Iroise sur une largeur de 9 kilomètres. La baie est très poissonneuse, et l'important port sardinier de Douarnenez y occupe le site le plus favorable. En dehors de ce gros centre et de la station balnéaire de Morgat, les rivages de la baie sont déserts.

Elle est ceinturée sur tout son pourtour par des côtes élevées que dominent des collines d'au moins 100 mètres. Photos prises de la Pointe de Brézellec
La tempête de mars 2008
Douarnenez


Tréboul : plage des Sables blancs


Les Fêtes maritimes du 17 au 20 juillet 2008 25 pays, 15000 marins, 2000 bateaux Cliquez pour découvrir cet évènement



Finistère sud