Camaret-sur-Mer, la Perle de la mer d'Iroise
|
|
|
|
|
|
En breton, Kameled, le "port du sillon courbe", Camaret doit, selon les manuscrits de Landévennec, son existence à Saint Riok, qui y installa son ermitage dans une grotte au IVème siècle. Camaret-sur-Mer était le principal port-refuge du Finistère. Son anse protégée accueillait les navires qui ne pouvaient franchir le goulet de Brest par gros temps. Les bateaux à vapeur puis la motorisation lui feront perdre cette vocation de port de relâche. L'activité principale, dès le XVIIIème siècle, est la pêche à la sardine. Après la crise sardinière, les pêcheurs exploiteront la langouste, avec succès, tandis que des charpentiers de navires s'installent entre Le Fret et Camaret. Mais les conflits diplomatiques liés aux limites des eaux territoriales du Maroc et de la Mauritanie contraignent de nombreux langoustiers à la reconversion.
|
|
|
|
Aujourd'hui, bon nombre de coques de bois pourrissent.
|
|
| Une marina a remplacé le port d'où partaient les "mauritaniens", ces marins qui s'en allaient pêcher au loin.
|
|
|
Notre-Dame-de-Rocamadour La chapelle, au nom inattendu en Bretagne, est située à la
pointe du Sillon de Camaret.
|
|
|
 |
| À gauche de la porte de façade, gravé dans la pierre, on peut lire : "L'an 1527 fut fondée la chapelle Notre Dame du Roc". | |
|
|
| L'édifice comporte une nef principale et deux bas-côtés, plus quatre arcades de chaque côté. Les deux arcades nord sont en plein cintre, celles du sud sont ogivales.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| La tour Vauban Vauban considérait Camaret comme le "vestibule" de Brest, il décida donc, en 1689, de construire un fort à la pointe du Sillon, près de Notre-Dame-de-Rocamadour. Ce fort se présente comme un rempart surhaussé au-dessus
d'une douve que la marée remplit par l'arrière.
|
|
|
|
| Encore inachevée, cette tour subit son
baptême du feu le 18 juin 1694, Vauban y brise l'assaut de 147 vaisseaux de la flotte
anglo-hollandaise qui tentaient de débarquer. Pour ce haut fait, Camaret reçu le glorieux titre de Custos orae aremoricae (gardienne du littoral de l'Armorique). Mutilé en 1944, le "Château Vauban", la "Tour Dorée", comme on l'appelle également, a été depuis reconstruit d'après les plans d'origine. |
|
Écoutez la célèbre chanson pallarde "Les filles de Camaret"
|
|
|
Avant de partir
|
|
|
|
