Saint-Malo

Saint-Malo Cité Corsaire

Avant la conquête romaine, la cité portait le nom de civitas des Coriosolites. Sous le Haut-Empire, la capitale de la région était Corseul avant d’être transférée, au III^e siècle à Aleth, qui devint par la suite un siège épiscopal prédominant. La ville doit son nom actuel à un moine nommé Malo ou Maclou qui, au VIe siècle, fonda un monastère à proximité, sur l’île d’Aaron. À partir de 1144 et jusqu’en 1790, Saint-Malo fut le siège d’un évêché appartenant au duché de Bretagne. La ville passa sous le contrôle du royaume de France en 1491. La cité malouine fut l’un des centres de départ des grandes découvertes maritimes au XVI^e siècle. Le navigateur Jacques Cartier, natif de la ville, y embarqua pour explorer le Canada. Saint-Malo fut également un port corsaire important, spécialisé dans la guerre de course contre les navires anglais, notamment avec Duguay-Trouin et Surcouf. Saint-Malo fut gravement endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale, en 1944, lorsque les Allemands qui l’occupaient l’incendièrent avant de se replier face à l’avancée des troupes américaines.
Saint-Malo est entourée d’importants remparts, dont les plus anciens remontent au XII^e siècle ; Vauban et Garengeau ont été à l’origine de nouvelles fortifications à la fin du XVII^e siècle.

	À l’est s’élève la porte Saint-Vincent (XVIII^e siècle) qui est l'entrée la plus habituelle de la ville.
La cathédrale Saint-Vincent (XII^e-XVII^e-XVIII^e siècles), qui comporte certains éléments romans, fut gravement endommagé durant les combats de la Libération, au mois d'août 1944. Sa restauration a duré près de 26 ans.
Elle est éclairée par les vitraux de Max Ingrand et de Jean Le Moal. Quant aux grandes orgues, elles ont été offertes à la Cité malouine par le gouvernement du Canada, en hommage au Capitaine Jacques Cartier, dont les restes reposent sous les dalles de la cathédrale.
Au large, près du Petit-Bé, l'île du Grand-Bé (Bez en breton signifie tombe) abrite le tombeau de Chateaubriand.
Le Petit-Bé	Le tombeau de Chateaubriand
Retour