Quiberon
La presqu'île de Quiberon s'étire
telle une langue rocheuse s'avançant de 14 km dans la mer et dessinant
un bassin bordé par Belle-Île et les îles Houat et Hoëdic. Comme le
dieu Janus, la péninsule offre deux visages. Celui de la douceur sur la
côte exposée à l'Est, très abritée, émaillée de petites plages de sable
fin et orientée vers la baie de Quiberon et le soleil levant. Celui de
la rudesse sur la côte tournée vers l'ouest, avec la Côte sauvage,
harcelée par des vents impitoyables et par la mer, dont le talent de
dentellière a signé un ouvrage impressionnant : une suite de falaises
entaillées de petites criques, bordées de récifs et criblée de grottes,
d'arches et de tunnels, uniquement accessibles à marée basse. |
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La presqu'île abrite deux
communes, Saint-Pierre-Quiberon et Quiberon. Cette dernière au climat très doux
l'hiver, déborde de vie toute l'année grâce à son trafic incessant avec
les îles, à ses activités de pêche au port Maria et à son centre de thalassothérapie. |
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Premier port sardinier de France dans
les années 50, Port Maria comptait alors 13 conserveries contre 2 actuellement.
Port Maria accueille toujours quelques 200 bateaux de pêche grâce à la création
d'une criée municipale en 1977. Elle est la seconde de Bretagne après Lorient et
est aujourd'hui informatisée. |
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Le château Turpault On l'aperçoit depuis le port Maria. |
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Situé sur la pointe de Beg-er-Lann ou pointe de la Lande, il marque
l'entrée de la Côte Sauvage. Ce manoir de style anglo-médiéval fut
construit en 1904 par un filateur de Cholet, Georges Turpault qui le
baptisa le château de la mer. |
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