La Réunion Musique

La Musique Réunionnaise

Écoutez des chansons tout en lisant ces quelques lignes

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Le Maloya Musique et danse qui serait d'origine malgache et mozambicaine. Le maloya est à la fois un chant et une danse. Introduit par les esclaves d'origine africaine ou malgache, on y reconnait aussi des influences indiennes. Cette forme d'expression a été longtemps occultée et même interdite jusqu'à une date récente. Le maloya traditionnel se définit par une alternance de paroles entre le soliste et le choeur qui prolonge la phrase du chanteur ou lui répond.
Le Séga Issu de la rencontre entre l'Europe et l'Afrique, le séga vient après l'introduction, à la Réunion, de divers types de danses tels que le quadrille (anglais), le scottish, la polka, la mazurka, ...
Les Romances Chansons qui, comme leur nom l'indique, sont très romantiques, et sont issues de la langue française. "Transplantées" oralement des caveaux de Montmartre et des guinguettes qui bordent la Seine. Ensuite, viennent les différents mouvements plus actuels, comme le séga jazz ( Sabouk ), le maloya électrique ( Matalon ), reggea, fusion ( Manléo ) ... Le reggea est très présent dans la musique réunionnaise: on le retrouve mélangé au séga pour faire le seggae, de même, il se fond avec le maloya dans le malogué.
Les différents instruments employés
Ceux d'origine indienne
	Le tambour malbar est le plus connu. D'un diamètre de 50 cm environ, il est fait d'une peau de chèvre tendue sur un cercle métallique. On le joue avec une baguette pour les temps et d'une éclisse de bambou pour les contre temps.
	Le morlon est un gros tambour cylindrique monté de 2 peaux tendues l'une vers l'autre. Tenu en bandoulière, il est frappé à la main d'un côté (peau mince de chèvre), ou à l'aide d'une baguette (peau plus épaisse de bouc).
	Le matalon, plus petit et de forme convexe, est frappé des 2 mains.
Ceux d'origine africaine
	Le rouler est la basse rythmique du maloya. A l'origine, il s'agissait d'un gros tronc évidé. On utilise désormais un fut de vin ou de rhum sur laquelle on cloue ou on tresse une peau de bœuf. Le joueur est assis à califourchon et frappe l'instrument des 2 mains.
	D'environ 40 cm sur 50, le kayamb (ou caiamb) est fabriqué à partir d'un cadre de bois sur lequel sont clouées ou tressées de part et d'autre, 2 hampes des fleurs de canne à sucre entre lesquelles circulent des grains de safran marron (balisier sauvage). Son épaisseur est d'environ 30 mm. Le joueur le tient légèrement oblique, en le balançant en rythme dans le sens de la largeur, le poignet étant souple.
	Le bobre est un arc musical avec résonateur (calebasse) fait d'un bois dur et souple tendue par une corde végétale ou métallique. Le joueur le tient face à lui, la calebasse à hauteur de l'abdomen, en frappant la corde à l'aide d'un petite baguette munie d'un petit hochet. En éloignant ou en obstruant le résonateur de son abdomen, l'on va obtenir des variations du son. Cet instrument est bien connu au Brésil (Bérimbau)
	Le piker (ou "sombrèr") est un ensemble de 2 ou 3 nœuds de bambou sur lesquels on frappe à l'aide de 2 baguettes. Il peut être joué sur pied ou posé à terre

joueur de kayamb danseuse de sega joueur de roulèr
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