Édifié au XIVème siècle sur une pointe rocheuse par la famille Goyon-Matignon, le
château s'avance fièrement dans la mer. Deux ponts-levis permettent d'y accéder . En
1379, il fut assiégé par Du Guesclin.
Pendant les troubles de la ligue, les bâtiments furent en partie incendiés, seul le
donjon résista à tous les assauts . Sous Louis XIV, Garangeau fut chargé de le
transformer en place forte.
La chapelle fut reconstruite début XVIIIéme . Le four à boulets date de 1793 . 1931 le
fort est classé monument historique et restauré.
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Le château actuel fut commencé avant l'apparition du canon en Bretagne (1364) puis
poursuivi au gré de la bonne fortune des Goyon dans la deuxième moitié du XIVe siècle.
Il existait en 1379 puisque Du Guesclin envoya un détachement à la Roche qui résista
vaillamment.
La forteresse fut confisquée au profit du roi Charles V puis restituée à son
propriétaire par le traité de Guérande (1381).
Lors de la Révolution Française, le château
servit de vigie, on y montait la garde, on y construisit le four à rougir les boulets et
on emprisonna même quelques suspects contrerévolutionnaires.
Pendant les Cent-Jours (1815), de jeunes royalistes malouins tentèrent un assaut. Ce fut
son dernier épisode guerrier.
Au XIXème, il fut peu à peu abandonné, ne répondant plus aux normes de la guerre et
l'ennemi était à l'est. Vers 1850, il n'y eut plus qu'un seul gardien. Déclassé par le
ministère de la Guerre en 1890, il fut vendu par les Domaines en 1892.
Classé Monument Historique en 1925, restauré depuis 1931, il est ouvert à la visite.
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