Belle-Îsle-En-Terre |
|
La cité constitua logtemps une étape sur la route des troupes circulant en Bretagne, en particulier lorsqu'on conduisait les bagnards à Brest. Elle est construite sur une presqu'île de 300 m que bordent le Guic et le Léguer. |
|
La route de Trégrom
mène à la Fontaine de Pen Dreo, nichée au sommet d'une colline boisée
à laquelle on accède par un escalier de 110 marches. Son eau était réputée guérir la coqueluche. |
|
|
|
À 300 m au nord de
la fontaine se dresse la Chapelle de Locmaria. |
|
Elle renferme un beau jubé soutenu par quatre piliers ciselés de torsades et de pampres |
|
|
|
La tribune est ornée d'un côté de sept anges et de l'autre d'une galerie d'apôtres. |
|
|
|
L'église de Loc-Envel Son plan est en forme de croix latine, avec deux bas-côtés flanquant la nef et une abside à trois pans coupés. Le clocher-mur est à trois baies
avec tourelle latérale. |
|
|
|
Le jubé du XVème
siècle a été déplacé au bas de la nef. Il porte la marque de trois styles successifs : gothique flamboyant, Louis XII et Renaissance. Au-dessus des arcades se détache la tribune bordée d'une balustrade à panneaux délicatement travaillés. Ils ont sans doute été réalisé par le même artisan que celui de la chapelle de Locmaria. |
|
L'église de Loc-Envel est célèbre pour sa magnifique charpente, qui repose sur une sablière sculptée de monstres et de personnages étranges. |
|
Au poinçon central, la clé pendante forme un groupe sculpté qui représente la sainte Trinité entourée des apôtres. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les personnages grotesques des sablières sont baptisés par les fidèles du nom des seigneurs locaux. |
|
|
|
Le fenestrage est, lui aussi, remarquable. La fenêtre est divisée en six panneaux, datant de 1540, relatant la vie de saint Envel le Vieux, de son frère jumeau saint Envel le Jeune et de leur soeur, sainte Yuna. |
|
|
|
|
|
À l'extérieur de la chapelle, les gargouilles sont aussi pittoresques et étonnantes que les clés de voûte. Elles peuvent représenter un chien, un singe, un dragon-morgane, deux femmes au torse dénudé et trois hommes penchés. |
|
|
|
Selon la
tradition, les trois fenêtres, à droite du porche, permettaient aux lépreux d'assister
aux offices. |
|
![]() |