la_barre

Du fait des volumes d'eau particulièrement importants qui sont déplacés par les marées, la ria est le siège de courants violents lors du flot et du jusant.

À l'embouchure de la ria se trouve la barre d'Étel, une barre de rochers et de sables sous-marins formés par le croisement des courants et dont la position est variable. Sur la barre se heurtent furieusement les flots de la ria et ceux de l'Océan.

La barre demeure redoutable même par temps calme car elle se confond avec l'Océan. Elle rend difficile l'entrée de la rivière et ne permet l'accès au port d'Étel qu'aux barques et aux navires d'un faible tonnage. Un mât de signaux, dit "mât Fenoux", fournit aux navigateurs les indications pour franchir la passe.
Les marins savent aussi que les hirondelles de mer aiment la survoler, signalant ainsi sa présence.

La rivière et la barre d'Étel
La rivière d'Étel prend sa source près du village de Penhoët, dans l'est de la commune de Languidic, dans le Morbihan, à environ 100 m d'altitude. Sous le nom de Rion, le cours d'eau se dirige tout d'abord vers l'ouest, jusqu'au sud de Languidic, puis oblique alors vers le sud ; il se nomme alors rivière du Pont-Roc'h. La rivière d'Étel est rejoint par un petit affluent, la rivière du Sac'h (également orthographiée « Sach »), juste au nord de la ville d'Étel. La rivière d'Étel est une rivière marine, une ria dite "en bouteille", avec son étroit débouché sur l'océan.	La rivière d'Étel

Le débouché de la rivière d'Étel sur l'Océan
Du fait des volumes d'eau particulièrement importants qui sont déplacés par les marées, la ria est le siège de courants violents lors du flot et du jusant. À l'embouchure de la ria se trouve la barre d'Étel, une barre de rochers et de sables sous-marins formés par le croisement des courants et dont la position est variable. Sur la barre se heurtent furieusement les flots de la ria et ceux de l'Océan. La barre demeure redoutable même par temps calme car elle se confond avec l'Océan. Elle rend difficile l'entrée de la rivière et ne permet l'accès au port d'Étel qu'aux barques et aux navires d'un faible tonnage. Un mât de signaux, dit "mât Fenoux", fournit aux navigateurs les indications pour franchir la passe. Les marins savent aussi que les hirondelles de mer aiment la survoler, signalant ainsi sa présence.

La ligne de vagues blanches bien visible au second plan témoigne de la présence de la barre sous la surface.
Elle a été à l'origine du drame qui s'est déroulé le 3 octobre 1958, causant la mort de neuf personnes lors d'une expédition organisée par Alain Bombard pour tester un nouveau type de radeau de survie. Un rouleau provoqué par la barre a retourné le radeau de Bombard. Le canot de sauvetage Vice-Amiral Schwerer II, qui s'était porté à son secours, a chaviré aussi. Quatre personnes ont péri parmi les occupants du radeau de survie et cinq parmi les sauveteurs, dont Émile Daniel, patron du canot de sauvetage.